J’ai vu beaucoup de jeunes (et moins jeunes) managers et dirigeants faire cette erreur : vouloir se faire aimer de leur équipe.

Les conséquences ?

  • Ils cèdent facilement aux demandes de leurs collaborateurs
  • Ils n’osent pas être authentiques et dire réellement à leur équipe ce qui ne fonctionne pas
  • Ils perdent peu à peu le respect et la confiance de leur équipe
  • Ils peuvent se faire manipuler facilement
  • Ils s’épuisent à vouloir faire des actions dont l’enjeu inconscient est d’obtenir de la reconnaissance

 

Ce qui est vrai pour le manager et le dirigeant l’est tout aussi pour le collaborateur lambda, à la différence que le manager est en position de leadership.

Cette posture implique davantage de compétences de savoir-être et de positionnement vis-à-vis des autres.

Ce qui peut se gérer pour un membre d’équipe ne passe plus en posture de responsable.

Le manager/dirigeant doit mettre de la conscience sur son besoin de reconnaissance, au risque de tomber dans un management laxiste ou tout simplement inefficace. 

Grandir dans son management

Si le manager/dirigeant veut évoluer dans sa poste managériale, il doit ainsi faire le deuil suivant : se faire aimer de tous.

Alors que faire de la bienveillance ?

Et si je vous disais qu’il est possible de manager sans se faire aimer de tous ses collaborateurs, tout en restant dans la bienveillance…

En réalité, de nombreux managers confondent la bienveillance avec la complaisance.

La bienveillance implique de respecter l’intégrité de la personne.

La complaisance implique que l’on ferme les yeux sur quelque chose qui pourrait avoir des impacts négatifs sur l’équipe ou l’entreprise.

Il est ainsi possible de recadrer un collaborateur de manière ferme et bienveillante.

Les outils de communication aident énormément à cela. 

Être manager cela bouscule

Manager est probablement l’un des métiers les plus diversifiés qui existent.

Cela demande d’avoir suffisamment confiance en soi pour être en mesure de baisser son armure, de parler vrai, de voir ses angles morts.

Sans remise en question dans sa posture de management, il est difficile voire impossible de progresser.

C’est alors que le manager peut se trouver en limite de compétences. Il peut se tourner vers une formation complète ou de l’analyse de la pratique managériale afin d’acquérir les aptitudes manquantes.

En conclusion

Quand vous dépassez les 10 collaborateurs , malgré toute la bonne volonté que vous y mettez, toutes les compétences, c’est assez rare d’être apprécié par tous.

C’est quelque chose qu’il faut accepter. C’est la vie d’un manager et d’un dirigeant.

Il y aura toujours un moment où ça coince, une voix dissonante, un regard sceptique.

Le leadership n’est pas synonyme d’unanimité. Si vous pensez pouvoir être aimé de tous, vous avez peut-être raté le sens profond du leadership.

Le management est un voyage pour naviguer à travers les tempêtes, non pour éviter les vagues.

 

Quel ajustement en lien avec cet article allez-vous mettre en place dans votre management ?

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